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À rebours des discours actuels sur la crise de la « valeur travail », les « pénuries de main d’œuvre », la « grande démission », etc. qui ont fleuri à la suite de la pandémie, nombre d’enquêtes rappellent que les français.es entretiennent en réalité depuis longtemps un rapport paradoxal à leur travail. Ils et elles sont parmi les européen.nes les plus attaché.es à leur activité professionnelle mais aussi les premier.es à souhaiter qu’elle occupe moins de place dans leur vie.
Si ce « paradoxe français » s’explique par les aspirations à une meilleure conciliation vie personnelle et professionnelle, il est également étroitement lié à la dégradation des conditions de travail subies par les salarié.es français.es.
Dans des organisations en perpétuelles restructurations, sous l’effet de l’intensification des contraintes économiques qu’imposent la financiarisation de l’économie et les réformes néo-libérales de l’État, les salarié.es du public et du privé sont plus nombreux à avoir le sentiment que leur travail perd de « son sens ». Et, même si les inégalités sociales face aux risques, physiques comme psychiques, restent très fortes, la quête de sens dans le travail n’est pas réservée aux salarié.es les plus qualifié.es.
Cette journée d’étude organisée par l’IRT et le cabinet d’expertise Syncea a interrogé les effets de ces dégradations des conditions de travail sur le sens au travail et les formes de (dés)engagement des salariéȊes, que ce soit au regard de leur implication dans leur activité professionnelle ou de leur rapport à l’action syndicale.
Elle a permis d'apporter des éléments de réponse aux questions suivantes :
- Comment les transformations du travail percutent-elles la manière dont les salariéȊes s’engagent dans leur travail et les formes de résistance qu’ils et elles peuvent opposer à leur hiérarchie ?
- Comment les directions d’entreprise adaptent-elles en conséquence leurs dispositifs de (re)mobilisation de la main d’œuvre et avec quels effets ?
- Quelles sont les conséquences, potentiellement contradictoires, sur les conditions de l’engagement dans les organisations syndicales ?
Accueil café et buffet, sur place, offerts
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8h30 Accueil café
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9h00 Introduction
Stéphanie Moullet, maîtresse de conférences en économie, directrice de l’Institut Régional du Travail
Frédéric Gérard, directeur associé, SYNCEA -
9h30 Le "sens du travail" : piège managerial ou levier d'émancipation ?
Thomas Coutrot, stastiticien et économiste, chercheur associé à l’Ires, co-animateur des Ateliers Travail et Démocratie
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10h30 Pause
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11h00 Les "jeunes" et le travail : en finir avec les idées reçues
Julie Couronné, chargée d’études et de recherche, INJEP
Buffet
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13h30 S'engager pour son travail, s'engager dans son travail : conditions et limites de "l'entreprise citoyenne"
Karel Yon, chargé de recherche en sociologie IDHSE, Université Paris-Nanterre CNRS
Pierre Rouxel, maitre de conférences en sciences politiques, Université de Rennes 2 -
14h30 Les (mauvaises) conditions de travail et d'emploi, facteurs d'un (dés) engagement au travail et en dehors ?
Tristant Haute, maître de conférences en sciences politiques, Université de Lille
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15h45 Conclusion
Rémy Ponge, maitre de conférence en sociologie, IRT
Caroline Vanuls, maitresse de conférences en droit, IRT
Inscription gratuite et obligatoire :