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irt · l'université au service de la formation syndicale et des représentants du personnel

Chroniques du Travail est une revue scientifique, en sciences humaines et sociales, spécialisée sur les questions du travail et de l’emploi dont la spécificité est de mettre en dialogue plusieurs disciplines (sociologie, économie, droit, gestion, histoire, sciences de l’éducation, sciences politiques, ergonomie…).

La revue existe depuis 1988, d’abord une revue d’histoire du droit du travail, connue sous le nom des Cahiers de l’IRT. C’est en 2011, qu’elle prend sa nouvelle appellation et élargit les approches disciplinaires bien au-delà du droit du travail.

Éditée par les Presses universitaires d'Aix-Marseille Université, la revue propose une publication annuelle sur un sujet d’actualité. Chaque numéro regroupe des articles autour d’une problématique précise, écrits par des chercheurs, des spécialistes ou des professionnels confirmés qui font connaître leurs travaux en direction d’un large public : universitaires, étudiants, professionnels, militants et responsables syndicaux, employeurs, salariés…

Destinée à concilier pluridisciplinarité scientifique appliquée au champ du travail ou de l’emploi et utilité sociale, Chroniques du Travail vise à élargir les champs de vision pour rapprocher les chercheurs, les acteurs publics et institutionnels, les syndicalistes et plus globalement tous les professionnels concernés.

Chroniques du Travail est une revue à comité de lecture, qui s'est donné pour objectif de conjuguer rigueur et lisibilité, et d'assurer une fonction non pas d'initiation ni de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche. Aussi, les articles publiés sont auparavant examinés par le comité chargé de la lecture et de la validation de chaque contribution. Un avis est émis sur l’intérêt de l’article, son adéquation avec la politique éditoriale de la revue ainsi que sur sa méthode et démarche scientifique.

Vient de paraitre

Chroniques du travail n°13
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Chroniques du travail N°13 : Bilan des réformes de la représentation du personnel et du "dialogue social"

À la suite des Ordonnances « Macron », la fusion des instances de représentation du personnel a donné naissance au Comité social et économique (CSE), instance unique de représentation du personnel. Ce numéro propose un examen critique approfondi de son organisation et ses nouvelles modalités de fonctionnement, en donnant à voir, notamment, les difficultés dans la définition des périmètres
des CSE et des articulations entre ses attributions et celles de ses commissions. Cet ouvrage éclaire également la manière dont les pratiques des représentants du personnel se sont modifiées dans ce nouveau cadre. 
 

Comité de lecture

  • Jessica ATTALI-COLAS, Maîtresse de Conférences en Droit privé, CORHIS, Université Paul Valéry Montpellier III
  • Annie LAMANTHE, Professeure des Universités en Sociologie, LEST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Rémy PONGE, Maître de Conférences en Sociologie du travail, LEST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Paul BOUFFARTIGUE, Directeur de Recherche émérite CNRS, sociologue, LEST, UMR 7317 AMU
  • Arnaud MIAS, Professeur des Universités en Sociologie, PSL (Paris Sciences et Lettres), Université Paris-Dauphine, IRISSO UMR 7170
  • Olivier PUJOLAR, Maître de Conférences en Droit privé, vice-Président en charge des Partenariats et des Territoires, Université de Bordeaux
  • Alexis BUGADA, Professeur des Universités en Droit social, directeur du Centre de Droit Social (CDS), UR 901 AMU
  • Philippe MEHAUT, Directeur de Recherche émérite CNRS, économiste, LEST, UMR 7317 AMU
  • Michel ROCCA, Professeur des Universités en Sciences économiques, Université Grenoble Alpes, CREG EA 4625
  • Mario CORREIA, Maître de Conférences en Sociologie du travail
  • Ariel MENDEZ, Professeure des Universités en Sciences de gestion, LEST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Caroline VANULS, Enseignante-chercheure en Droit social, LEST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Vanessa DI PAOLA, Maîtresse de Conférences en Économie, LEST, UMR 7317 CNRS, AMU, directrice du Centre associé régional au Céreq
  • Claire MORIN, Maîtresse de Conférences en Droit social, CDS, UR 901 AMU
  • Pierre-Yves VERKINDT, Professeur émérite à l’École de Droit de la Sorbonne, Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne
  • Arnaud DUPRAY, Ingénieur de recherche au Céreq en socio-économie et chercheur associé au LEST, UMR 7317 CNRS
  • Thierry BERTHET, Politiste, directeur de recherches au CNRS, directeur du LEST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Serge VOLKOFF, Statisticien, HDR en Ergonomie, chercheur affilié au CEET-CNAM
  • Henri ECKERT, Professeur en Sociologie, GRESCO (EA 3815), Université de Poitiers
  • Christophe BARET, Professeur des Universités en Gestion, LEST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Céline GASQUET, Directrice Scientifique, Céreq, Marseille
  • Philippe MOSSÉ, Directeur de Recherche émérite CNRS, économiste, LEST, UMR 7317 AMU
  • Jérôme GAUTIÉ, Professeur des Universités en Sciences économiques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Stéphanie MOULLET, Maîtresse de Conférences en Économie du travail et de l’éducation, EST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Baptiste GIRAUD, Maître de Conférences en Sciences politiques, LEST, UMR 7317 CNRS, AMU
  • Jean-François PAULIN, Maître de Conférences en Droit privé, IUT (Université Claude Bernard Lyon 1), CNRS, (UMR 5137 Erds-CERCRID, Saint-Etienne)

Perte de sens au travail et désengagement ? De quelles manières les transformations contemporaines du travail affectent-elles l’engagement des salarié.es, les pratiques managériales et le syndicalisme ? et Varia

À rebours des discours actuels sur la crise de la « valeur travail », les « pénuries de main d’œuvre », la « grande démission », etc. qui ont fleuri à la suite de la pandémie, nombre d’enquêtes rappellent que les français.es entretiennent en réalité, depuis longtemps, un rapport paradoxal à leur travail. Elles et ils sont parmi les européens les plus attachés.es à leur activité professionnelle, mais aussi les premier.es à souhaiter qu’elle occupe moins de place dans leur vie. Si ce « paradoxe français » s’explique par les aspirations à une meilleure conciliation vie personnelle et professionnelle, il est aussi étroitement lié à la dégradation des conditions de travail.

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La France se distingue en effet de ses voisins européens par la dureté des conditions de travail et la prégnance des pénibilités physiques et psychiques. Sous l’effet de l’intensification du travail à l’œuvre depuis les années 1990 et de la montée des pratiques du management par le chiffre (objectifs, reporting,

process, etc.), l’ampleur des salariés.es confrontés à des facteurs psychosociaux de risques (importante charge de travail, manque d’autonomie, conflits de valeurs, insécurité économique, conflits au travail, etc.) n’est plus à démontrer. Dans des organisations en perpétuelles restructurations, sous l’effet de

l’intensification des contraintes économiques qu’imposent la financiarisation de l’économie et les réformes néo-libérales de l’État, les salariés.es du public et du privé sont plus nombreux à avoir le sentiment que leur travail perd de « son sens ». Et, même si les inégalités sociales face aux risques, physiques comme psychiques, restent très fortes, la quête de sens dans le travail n’est pas réservée aux salariés.es les plus qualifiés.es.

Cet appel à contribution vise à interroger les effets de ces dégradations des conditions de travail sur les formes de (dés)engagement des salariés.es au travail, que ce soit au sens de leur implication dans leur activité professionnelle ou de leur rapport à l’action syndicale. Comment les transformations du travail percutent-elles la manière dont les salariés s’engagent dans leur travail et les formes de résistance qu’ils peuvent adopter ? Comment les directions d’entreprise adaptent-elles en conséquence leurs pratiques managériales et les dispositifs de (re)mobilisation des salarié.es et avec quels effets ? Quels sont les conséquences potentiellement contradictoires de ces transformations du travail sur les conditions de l’engagement dans les organisations syndicales ?

Calendrier

  • 1er février 2024

    Date limite de réception des contributions

  • 15 mars 2024

    Réponse du Comité de rédaction aux auteurs

  • 1er mai 2024

    Retour des versions définitives

  • Décembre 2024

    Publication

Numéros précédents

Chroniques du travail n° 12 - Le monde du travail face aux défis de la transition écologique (2022 979-1032004197)
Chroniques du travail n° 11 - Gérer le travail, protéger les salariés et télétravailler en situation de pandémie (2021 ISBN 979-10-320-0360-2)
Chroniques du travail n° 10 - Validation des parcours syndicaux et formation des représentants du personnel (2020 ISBN 978-2-9540832-9-2)
Chroniques du travail n° 9 - Quelles évolutions du dialogue social ? (2019 ISBN 978-2-9540832-8-5)
Chroniques du travail n° 8 - L’égalité dans l'entreprise (2018 ISBN 978-2-9540832-7-8)
Chroniques du travail n° 7 - Les défis de la formation professionnelle (2017 ISBN 978-2-9540832-6-1)
Chroniques du travail n° 6 - Négocier le travail (et l'emploi): espaces, acteurs et moyens (2016 ISBN 978-2-9540832-5-4)
Chroniques du travail n° 5 - Les âges au travail (2015 ISBN 978-2-9540832-4-7)
Chroniques du travail n° 4 - Santé et organisation du travail: constats, acteurs, normes et actions (2014 ISBN 978-2-9540832-3-0)
Chroniques du travail n° 3 - Qualité du travail, emplois de qualité (2013 ISBN 978-2-9540832-2-3)
Chroniques du travail n°1 - Les jeunes et le travail - Métamorphoses du rapport au travail (2012 ISBN 978-2-9540832-1-6)
Chroniques du travail n°1 - Les jeunes et le travail - Métamorphoses du rapport au travail (2012 ISBN 978-2-9540832-1-6)
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