Réseau des National des Instituts du Travail
Ce réseau compte actuellement 8 instituts du travail régionaux (Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Nancy, Rennes, Saint-Etienne et Toulouse) et 2 nationaux pour deux d’entre eux (Paris et Strasbourg).
Tous ont pour mission d’apporter une contribution universitaire à la formation des membres des organisations syndicales ouvrières et confédérées, elles-mêmes cofondatrices des instituts. Ils organisent donc des sessions de formation (dans le cadre du congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale) mais aussi des journées d’étude et de réflexion.
Le réseau tout comme les instituts qui le composent font vivre le partenariat engagé entre les différentes universités et les organisations syndicales depuis maintenant plus de soixante ans.
Cependant, le réseau a également pour vocation de rendre visible le travail mené par ses membres, de les représenter dans leurs relations institutionnelles qu’ils s’agissent des différents ministères, des confédérations syndicales et des organismes de tutelle.
Le réseau est ainsi animé par la conférence des directeurs des instituts du travail et par un bureau constitué de trois de leurs représentants.
Depuis 2022, ce bureau est composé de :
* Jean-Michel DENIS, directeur de l’Institut des sciences sociales du travail (président),
* Farida KHODRI, directrice de l’Institut du travail de Saint-Etienne,
* Cécile NICOD, directrice de l’Institut de Formation Syndicale de Lyon.
L'accès aux formations diplomantes:
De par leur vocation, les instituts du travail constituent une voie d'accès à l'université pour des publics « atypiques » que sont les militants syndicaux. Ils sont donc des lieux privilégiés pour l'accueil et l'accompagnement vers une formation diplômante des militants et responsables syndicaux lorsqu’ils s’inscrivent dans une démarche de reconversion professionnelle par exemple. En facilitant l’accès au diplôme ou l’entrée dans un cursus universitaire, ils permettent également aux militants de valoriser leur engagement à sa juste valeur par la reconnaissance de cette étape enrichissante et constructive de leur parcours professionnel.
Ainsi, certains instituts ont été pionniers, au sein de leur université, dans la reconnaissance de l'éligibilité des militants syndicaux aux démarches VAE/VAP. Il s'agit principalement de ceux qui participent à des formations diplômantes correspondant à certaines activités et compétences des militants syndicaux, qu'elles soient abritées ou pas en leur sein. Si tous ne sont pas dans ce cas de figure, certains d’entre eux sont aujourd’hui susceptibles d’accompagner leur public dans une démarche de VAE/VAP au sein de l’université.
Institut du travail de l'université de Bordeaux | Institut des études sociales de l'université de Grenoble |
Institut des sciences sociales du travail de l'ouest de l'université de Rennes
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Institut régional du travail de l'université de Lorraine | Institut des sciences sociales du travail de l'université de Paris Sorbonne |
Institut du travail de l'université de Saint-Etienne | Institut du travail de l'université de Strasbourg |
Insitut régional du travail Occitanie de l'université de Toulouse | Institut de formation syndicale de l'université de Lyon |
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